Saint-Egrève

Par Julie Laügt
La commune
Histoire de la commune
La commune de Saint-Egrève a un passé riche en histoire. Déjà à l’époque gallo-romaine, cette dernière était un lieu de passage avec un poste de guet et une voie romaine taillée dans la falaise du Néron. De nombreux artéfacts ont été retrouvés ainsi qu’une citerne de l’ancienne vigie.
Durant le règne de Louis XIV aux XVII et XVIII ème siècles, il fut construit sur la commune (alors rattachée à l’ancienne province royale du Dauphiné) un établissement de soins destiné aux soldats des armées du roi, qui fut transformé par la suite en un établissement hospitalier psychiatrique, encore aujourd’hui en fonctionnement. Le premier foyer humain se développa à proximité du torrent « la Vence » dans un secteur surélevé pour échapper aux crues de l’Isère. Il se situe au niveau du quartier actuel de la Monta et donna naissance à la ville, avec la construction d’une église vers le milieu du XI ème siècle. Au XVIIe siècle, les localités sont identifiées sous les noms de Saint Robert et Saint Grene ; quelques décennies plus tard (entre 1790 et 1794), Saint-Égrève absorbera l’ancienne commune éphémère de Saint-Robert.
Dynamique de la commune
Saint-Egrève connaît une forte croissance urbaine après la Seconde Guerre mondiale. Durant les années 1950, les premiers immeubles d’habitat collectif font leur apparition et le nombre d’habitants dans la commune explose, passant de 4300 en 1954 à plus de 7600 habitants, 8 ans plus tard.
Dans les années 60 sont créés les quartiers de Barnave et Prédieu avec leur habitat mixte constitué de petites villas et d’immeubles, suivis dans les années 80 par de nouveaux quartiers dans les secteurs de Fiancey et de Rochepleine. De fait, la commune connaît une forte expansion. En 2020, plus de 16000 habitants étaient recensés, faisant de Saint-Egrève une ville.
Aujourd’hui, la commune a de nombreux projets pour répondre aux besoins de ses habitants tel que le réaménagement du quartier Saint-Robert/Barnave motivé par le souhait de le rendre plus accessible et plus agréable à vivre (en développant un lieu de vie culturel mais aussi économique avec l’implantation de commerces). Saint-Egrève lance également une campagne de réaménagement et de végétalisation des cours de ses groupes scolaires publics pour rendre ces espaces plus agréables à vivre.

Benjamin Coiffard, élu municipal et métropolitain
Enfant de la commune, Benjamin Coiffard est élu à Saint-Egrève depuis 2008 dans la majorité municipale de Saint-Egrève; en 2014, il devient adjoint aux travaux, au moment où la compétence est devenue métropolitaine. Pendant 6 ans et grâce à cette fonction il rencontre les services et élus métropolitains notamment chargé de la voirie. Depuis 2020, il est élu dans l’opposition. A côté de son mandat, il travaille dans l’informatique. Diplômé d’un Master 2 en informatique, il est spécialisé en développement de projets multimédias et travaille actuellement comme responsable des connecteurs chez Efalia. Pour lui, c’est important de garder cet ancrage professionnel qui lui permet de garder un « pied dans le réel » de par son aspect concret, à l’inverse du statut d’élu qui repose parfois, selon lui, sur trop de théorique.
Et pourquoi NMC?
Pour Benjamin Coiffard, NMC est le groupe qui collait le plus au fonctionnement de Saint-Egrève, avec une liste sans étiquette. En 1995, une équipe de citoyens sans bord politique s’est formée dans la commune afin de s‘opposer à un projet du maire de l’époque qui avait entrepris la création d’un centre-ville. Lorsqu’en 2020 il a fallu choisir un groupe, l’élu de Saint-Egrève a donc rejoint Notre Métropole Commune qui pour lui correspondait le plus à ses valeurs.
« Quitte à être à la Métropole, autant l’être dans un groupe qui permet d’agir et celui-ci le permet. »
Le saviez-vous?
Il y a quelques années lorsque le tour de France est passé à Saint-Egrève, la commune a dû aménager le parcours afin qu’il soit balisé par des ballots de paille. Cependant la chose s’est avérée plus compliquée que prévu, Saint-Egrève étant une commune essentiellement urbaine. Des ballots de paille ont finalement été ramenés des champs avoisinant la commune et le tour de France est passé.
