NMC-Actualites-02

Communiqué de presse du 22 juillet 2023

Communiqué des groupes ACTES, NMC et MDES de Grenoble-Alpes Métropole

Extrait du vœu du groupe communiste et apparentés déposé à l’occasion du Conseil métropolitain du 12 juillet 2023 : « A travers ce vœu, nous demandons que le Gouvernement décide la suspension du déploiement des ZFE […]. Le déploiement des ZFE n’a pas de caractère d’urgence […] ».

C’est le souhait formulé par le groupe communiste et apparentés en Conseil métropolitain du 12 juillet 2023, deux jours après le recul vertical et brutal du Gouvernement sur les ZFE, au mépris des enjeux de santé publique, au mépris également du Parlement comme des territoires qui œuvraient depuis des années pour appliquer la Loi avec un soutien financier minimaliste de l’Etat pour les mesures d’information et d’accompagnement des habitants mises en œuvre et envisagées par la Métropole et le SMMAG, dont le montant s’élève à plusieurs dizaines de millions d’euros.

Seul le groupe communiste et celui d’A.Carignon ont voté ce vœu. Nos trois groupes ont évidemment voté contre, en cohérence avec nos engagements et les politiques publiques que nous mettons en œuvre pour répondre sérieusement aux enjeux de santé publique de notre métropole, de nos communes, de nos concitoyens.

Le groupe écologiste d’E. Piolle (UMA) s’est abstenu, à notre plus grande stupéfaction et désarroi. En effet, depuis le début du mandat, ce même groupe UMA implorait à tour de bras l’urgence sanitaire et climatique, multipliait les déclarations fracassantes et n’avait de cesse de nous reprocher de ne pas interdire le diesel dès 2026, et au plus tard en 2028, de ne pas interdire l’essence en 2030, de nous soucier de la justice sociale et territoriale. Quelques semaines en arrière encore, le même groupe balayait d’un revers de main deux ans de travail collectif, les mesures d’accompagnement mises en œuvre et prévues par la Métropole et le SMMAG qui font pourtant partie des plus ambitieuses de France, les résultats de la concertation citoyenne, tout comme l’avis des territoires voisins, des Maires et équipes municipales du territoire métropolitain, y compris pour certaines écologistes. Nous étions accusés d’être des élus irresponsables, sans ambition, n’allant jamais assez vite et assez loin, des criminels. Le Plan de Protection de l’Atmosphère a été attaqué en justice par la Ville de Grenoble le considérant pas à la hauteur des enjeux.

Mais mercredi 12 juillet, en Conseil métropolitain, à l’image du Gouvernement, c’est un revirement à 180° degrés qui a été opéré subitement par le groupe écologiste par cette abstention surréaliste. Au mépris des enjeux sanitaires, de qualité de l’air, du climat. Au service peut-être, en revanche, d’intérêts politiciens et électoraux, entre autres à quelques semaines des élections sénatoriales, qui, manifestement, leur interdisent de s’opposer et d’avoir un mot plus haut que l’autre à l’égard des communistes, dont la deuxième place est assurée sur la liste écologiste iséroise aux sénatoriales. Les urgences d’hier sont mises temporairement sous cloches.

Désarçonnant. Désolant. Effarant. Décrédibilisant.

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