La Métropole a adopté le Plan canopée visant à protéger les arbres existants et à en planter de nouveaux en s’appuyant sur l’indice de canopée (un indicateur traduisant la surface ombragée). Aujourd’hui, cet indice s’établit à 26%. L’objectif est de le porter à 30% en 2030, et 40% en 2050. Pour y parvenir, il faudra planter des milliers d’arbres sur tout le territoire. Des arbres de toutes tailles, d’essences différentes (pour éviter notamment la propagation des maladies), adaptés à la vie urbaine et à des climats plutôt chauds et secs (en prévision du réchauffement global) : chênes, cèdres, platanes, aulnes, tilleuls, érables, micocouliers de Provence, cerisiers du Japon…
Pourquoi une telle mobilisation pour les arbres ? En plus d’être beaux, les arbres possèdent d’autres vertus : ils améliorent la qualité de l’air en absorbant les polluants et en produisant de l’oxygène ; ils permettent la rétention d’eau dans les sols grâce à leurs racines ; ils favorisent la biodiversité en hébergeant les oiseaux, les insectes et les rongeurs ; ils apaisent et réduisent le stress de la vie urbaine et enfin, ils permettent de lutter contre les ilots de chaleur. Grâce à eux, la température au sol baisse entre 3 et 5°C. En clair, ce sont des alliés précieux contre le dérèglement climatique et ses conséquences.